Aide à la personne : des métiers qui ont de l’avenir

Aide à la personne : des métiers qui ont de l’avenir

Que ce soit auprès d’enfants ou de personnes âgées, Aude Thiéry exerce avec passion son métier d’accompagnement à la personne, au sein de l’association Alys. Un secteur en plein recrutement.

Rendre service, se sentir utile », voilà ce qui anime chaque matin Aude Thiéry lorsqu’elle commence sa journée aux alentours de 6 h 30. Cette ancienne assistante maternelle travaille depuis plus de trois ans au sein de l’association Alys, spécialisée dans l’aide et l’accompagnement à domicile des familles. De la petite enfance aux personnes âgées ou en situation de handicap.

Plus qu’un métier, une vocation « Ce qui me fait le plus plaisir c’est de voir la reconnaissance des gens, on fait un peu partie de la famille car on entre dans leur intimité et ça crée des liens »,sourit la jeune femme enbelle ambassadrice de sonmétier. Un métier dont la crise sanitaire a montré toute l’importance et qui recrute en masse aujourd’hui.Ce qui plaît avant tout à Aude, « c’est le contact avec les gens mais aussi la diversité des tâches ». Pas de routine en effet pour la jeune femme qui entame sa journée de bonne heure afin de s’occuper des enfants de familles dont les parents travaillent. Un service baptisé SOS Nounou indispensable pour de nombreuses familles, notamment celles dont les parents travaillent de manière postée. 

« Je n’ai pas l’impression de travailler car je sais que je vais passer un bon moment » Une fois les enfants levés, habillés et déposés à l’école, Aude va ensuite aller se rendre utile auprès de personnes âgées, que ce soit à leur domicile ou sein de l’une des deux résidences autonomie de Verdun, celle de Souville ou celle de Mirabelle. C’est dans cette dernière qu’elle retrouve régulièrement Marie-Claude,une pétillante résidente de l’établissement, âgée de 82ans. « Aude elle est adorable, elle travaille à la perfection,je suis très contente d’elle », se réjouit Marie-CLaude. Et il n’y a qu’à voir les sourires et la complicité échangés entre ces deux-là pour comprendre que c’est plus qu’une histoire de courses et de ménage qui uni les deux femmes .« Quand je suis ici, je n’ai vraiment pas l’impression de travailler », confie Aude,« parce que je sais que je vais passer un bon moment». « Elle a une approche exceptionnelle avec les personnes âgées », lâche Marie-Claude.

Auprès des tout-petits à Lacroix-sur-Meuse Aude retrouvera ensuite les enfants sortis de l’école afin de s’occuper d’eux le temps du repas. En début d’après-midi elle prendra ladirection de la crèche « Les trésors de Neptune » à Lacroix-sur-Meuse pour laquelle elle travaille depuis le 1er juillet. Là encore un vrai plaisir pour la jeune femme, qui finit généralement sa journée vers 18 h. Alors certes tout n’est pas rose, l’amplitude de la journée est longue car entrecoupée de temps d’inaction, le salaire pour son temps plein est un SMIC, mais pour Aude « Travailler auprès de personnes âgées et d’enfants, c’est une vocation, je ne me verrais pas faire autre chose ». Elle souligne également les frais kilométriques qui lui sont remboursés mais surtout « le bel esprit associatif qui perdure » au sein d’Alys, « avec la hiérarchie on peut parler de tout, on se sent soutenu ».

Richard RASPES -  Article de l'Est Républicain

50 postes à pourvoir chez Alys

L’association Alys est née en 2019 de la fusion de l’AFAD en Moselle (Association familiale d‘aide à domicile) et de l’AMF 55. Alys accueille aujourd’hui 349 enfants sur les trois crèches et trois microcrèches qu’elle gère sur le département. Alys c’est aussi SOS Nounou, un service de garde d’enfants à domicile créé en 2008 mais aussi un service d’aide et d’accompagnement à domicile des familles. L’association gère également deux résidences autonomie à Verdun. Si l’association emploie aujourd’hui plus de 900 salariés elle est néanmoins encore en quête de personnels. Ainsi une cinquantaine de postes sont à pourvoir tout de suite. Essentiellement des travailleurs sociaux, éducateurs, moniteurs, etc. La crise sanitaire a révélé plus encore l’importance de ces personnels et démontré le manque de salariés de l’aide à domicile, que ce soit pour la garde d’enfants ou l’aide aux personnes âgées ou handicapées. Il faut dire que les failles de l’hôpital public liées au manque de personnel ont mis en exergue l’importance de favoriser plus encore le maintien à domicile. Céline Jannot, responsable famille au sein de l’association gère trois services clé, SOS Nounou, le TISF (Service de techniciens d’intervention sociale et familiale) ainsi que l’espace rencontre, un lieu neutre de gestion de conflits. « On est tout le temps à la recherche de candidats, à temps plein ou à temps partiel »,affirme-t-elle. Que ce soit sur le nord ou le sud du département. Une opportunité à saisir d’autant que l’association assure la formation des nouveaux salariés grâce à son programme de formation interne. La motivation étant le seul critère véritablement essentiel. Toutes les infos sur le site internet d’Alys.

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